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  • Pays mettant en Å“uvre des activités de protection des parcs


FORMATIONS EN GESTION DES PARCS À KARITÉ

  • 5 618 femmes formées
  • 14 000 semis cultivés

Habituellement, les parcs à karité sont préservés grâce à la régénération naturelle à la ferme et sur les terres en jachère. Depuis peu, les partenaires développent de plus en plus de pépinières, protègent les arbres existants, et promeuvent la régénération naturelle gérée par les exploitants. Au cours de l’année, 7 700 semis de karité cultivés dans des pépinières développées par les partenaires au Ghana et au Togo ont été transplantés. En outre, les ramasseuses ont été formées à la protection des arbres régénérés naturellement afin de garantir qu’ils atteignent la maturité complète, à l’élagage des arbres matures et malades, ainsi que au greffage des jeunes arbres pour une fructification relativement plus rapide.


Les partenaires de durabilité au Bénin, au Burkina Faso et au Ghana élaborent des conventions locales pour sécuriser les parcs à karité. Les conventions, élaborées en consultation avec un large éventail de femmes collectrices, des chasseurs, des artisans, des chefs et des autorités gouvernementales sont le point de départ d’un programme de protection du karité axé sur des activités multiples localement. Celles-ci comprennent des campagnes radiophoniques sur la protection des parcs, des formations sur la prévention des feux de brousse et la conservation du karité, ainsi que le développement des activités alternatives génératrices de revenus pour compenser la perte de revenus associés à la limitation des coupes d’arbres pour le charbon de bois.

 

“ Avant ces formations, nous n’avions aucun intérêt pour la plantation d’arbres parce que nous nous disions que nous allons mourir avant qu’ils ne commencent à porter fruit. Mais, maintenant que nous avons appris comment greffer, nous pourrons également bénéficier de ces fruits.” -Ferteïssi Soulama, Soubakaniédougou, Burkina Faso

 

PROJETS PILOTES DE CONSERVATION

  • 8 926 femmes formées en techniques de conservation
  • 2 472 fourneaux améliorés en usage

Les partenaires de durabilité ont continué d’introduire et d’adopter des innovations afin de réduire la consommation de bois et d’eau durant la transformation du karité. En 2018, 8 926 ramasseuses ont été formées en techniques de conservation, y compris la production de briques faites à partir de déchets du karité, utilisées en replacement du bois de chauffe. L’innovation a eu pour résultat des réductions de coûts et une moindre inhalation de fumée et pollution. Au Burkina Faso, les foyers améliorés donnés par un partenaire réduisent la quantité de bois utilisée en cours de traitement ainsi que la réduction des émissions de carbone, en raison de la consommation réduite de carburant.


En outre, les ramasseuses au Burkina Faso ont reçu un torréfacteur à moteur et une chaudière entièrement alimentée par des tourteaux de karité faits à partir des déchets générés par la transformation. L’innovation non seulement réduit le coût de la transformation, mais élimine également le gaspillage durant la production du beurre de karité.

 

“ Je suis très fiere de dire que chaque partie du karité est utile. Aujourd’hui, même les déchets générés par la transformation du beurre sont devenus du carburant pour nos machines. Nos coûts de production ont diminué et nos arbres sont également protégés.” - Diaharatou Diasso, Leo, Burkina Faso

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