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  • Élevage de semis


RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT DE MATÉRIEL VÉGÉTAL AMÉLIORÉ

  • 2 nouveaux projets lancés

L’AGK a établi des partenariats avec des instituts de recherche en Afrique de l’ouest afin de développer des recherches sur les matériaux de plantation améliorés. A partir de 2018, une référence complète du génome de l’arbre de karité a été assemblée et fait actuellement l’objet d’une évaluation de qualité et d’annotation des gènes. Les activités du projet visent à aider les chercheurs à comprendre la variation génétique de l’espèce ainsi que les facteurs sous-jacents aux traits d’intérêt.


Un projet de recherche supplémentaire a été lancé au Bénin et au Burkina Faso qui tire parti des connaissances locales des femmes collectrices et caractérise les arbres à karité dans les exploitations préférées des agriculteurs afin d’établir une collecte sur deux stations de recherche, qui fournira une ressource pour une caractérisation plus poussée et la production de matériel génétique.


Un autre projet est en cours au Burkina Faso qui fournira divers scenarii innovants pour une densité optimale des arbres de quatre types de parcs agroforestiers, notamment les parcs à karité, et maximisera l’adoption par les exploitants. Le projet analysera les facteurs clés des attributs des parcs à karité et l’impact des services écosystémiques. Une approche de modélisation participative sera utilisée pour identifier les meilleures pratiques d’intensification durable des parcs testées auprès des populations locales.

 

FORMATIONS EN GESTION DES PARCS À KARITÉ

  • 5 618 femmes formées
  • 14 000 semis cultivés

Habituellement, les parcs à karité sont préservés grâce à la régénération naturelle à la ferme et sur les terres en jachère. Depuis peu, les partenaires développent de plus en plus de pépinières, protègent les arbres existants, et promeuvent la régénération naturelle gérée par les exploitants. Au cours de l’année, 7 700 semis de karité cultivés dans des pépinières développées par les partenaires au Ghana et au Togo ont été transplantés. En outre, les ramasseuses ont été formées à la protection des arbres régénérés naturellement afin de garantir qu’ils atteignent la maturité complète, à l’élagage des arbres matures et malades, ainsi que au greffage des jeunes arbres pour une fructification relativement plus rapide.


Les partenaires de durabilité au Bénin, au Burkina Faso et au Ghana élaborent des conventions locales pour sécuriser les parcs à karité. Les conventions, élaborées en consultation avec un large éventail de femmes collectrices, des chasseurs, des artisans, des chefs et des autorités gouvernementales sont le point de départ d’un programme de protection du karité axé sur des activités multiples localement. Celles-ci comprennent des campagnes radiophoniques sur la protection des parcs, des formations sur la prévention des feux de brousse et la conservation du karité, ainsi que le développement des activités alternatives génératrices de revenus pour compenser la perte de revenus associés à la limitation des coupes d’arbres pour le charbon de bois.

 

"Avant ces formations, nous n’avions aucun intérêt pour la plantation d’arbres parce que nous nous disions que nous allons mourir avant qu’ils ne commencent à porter fruit. Mais, maintenant que nous avons appris comment greffer, nous pourrons également bénéficier de ces fruits" -Ferteïssi Soulama, Soubakaniédougou, Burkina Faso

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